L’Université de Tel-Aviv est fière de son étudiante nouvellement diplômée de l’Ecole de médecine, Andrea (« Andi ») Murez, qui fut l’un des deux porte-drapeaux d’Israël aux Jeux Olympiques de Paris 2024.

Immigrée en Israël de Californie en 2014, Andi, 29 ans, représente Israël depuis les Jeux olympiques de Rio de Janeiro en 2016. Détentrice du record national israélien du 100 mètres et du 200 mètres nage libre, elle participait à Paris à ses troisième Jeux Olympiques.

Née en Californie, elle a fait ses études de premier cycle à l’Université de Stanford. Après avoir été 17 fois médaillée aux Maccabiades, les « Jeux olympiques juifs », elle décide de faire son aliya en 2014, et accepte une place dans l’équipe nationale israélienne de natation. En 2017, elle s’inscrit au programme américain de la Faculté de médecine de l’Université de Tel-Aviv, commun à l’UTA et l’Université de New-York, qui offre des cours en anglais pour les étudiants américains.

En parallèle à ses études, elle améliore ses performances aux côtés de ses coéquipiers de la délégation olympique israélienne et de son équipe nationale de natation, à l’Institut des sports Sylvan Adams de l’Université de Tel-Aviv, créé en 2018 pour améliorer les capacités athlétiques des sportifs israéliens dans les sports d’endurance.

Porter le drapeau d’Israël aux Jeux olympiques d’été de 2024 à Paris a été l’un des plus grands honneurs de sa vie. Cependant, c’est aussi le fait de participer aux Jeux dans le pays de son grand-père par alliance, qui a été significatif pour elle. Seul survivant de sa famille pendant la deuxième guerre mondiale dans la France occupée par les nazis, celui-ci est devenu par la suite membre de l’équipe nationale française de natation. « Pour moi, cela a ajouté un élément particulier à la compétition à Paris ».

Bien que Murez soit issue d’une famille de nageurs de compétition, comprenant également son autre grand-père et son frère, elle attribue aussi son succès, tant dans le domaine de l’athlétisme que dans celui de l’enseignement supérieur, aux bourses qu’elle a reçues à l’Université de Stanford, puis à l’Université de Tel-Aviv.

« A la Faculté de médecine en particulier, il est difficile de mener de front des études et un entrainement sportif de haut niveau. J’ai eu la chance d’avoir trouvé à la fois un excellent programme de médecine pour poursuivre mes études, en même temps qu’un soutien pour ma carrière sportive. Avoir une bourse d’athlétisme pendant mes études à l’Université de Tel-Aviv était incroyable, et je suis si heureuse d’avoir eu une opportunité comme celle-ci. »

Depuis l’obtention de son diplôme en 2023, Murez s’est consacrée à la natation. À l’automne, cependant, elle commencera un internat médical en psychiatrie à la Mayo Clinic aux États-Unis. Elle prévoit de se spécialiser en psychiatrie du sport et de ramener tout ce qu’elle apprendra en Israël. « Je veux faire vivre cette passion et contribuer à sensibiliser davantage les gens à la santé mentale dans le sport en Israël », dit-elle.

A la veille d’une nouvelle transition dans sa vie, Andi fait le point avec satisfaction sur ses réalisations actuelles : « Je repense à ma vie et ma carrière jusqu’à présent… mon déménagement en Israël, mon alyah, le fait d’apprendre une nouvelle langue, de faire partie d’une nouvelle culture, puis de faire de la compétition et de rencontrer des nageurs et des athlètes tout en voyageant à travers le monde… cela a été une opportunité incroyable et j’en suis très reconnaissante », conclut-elle.

FONDS D’URGENCE

de l’Université de Tel-Aviv

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et soutenir l’unité d’études sur le post-trauma de l’Ecole de psychologie

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